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Genève - Lyon

Mercredi 12.08.09 Genève – Onex  (~ 15 kms) 

 

Après avoir cassé les pieds à Sissi 4 jours, je dois continuer… Elle m’amène à Genève, où je montre quand même mon pied à un médecin pour avoir son avis, pas trop favorable à ce que je continue de suite, mais bon… J’embrasse ma Chérie et je réfléchis. Je décide de continuer gentiment avec un autre motif que la performance.

Je repart direction La Jonction par le sentier des falaises, les quais sont pleins de jeunes se baignant dans le Rhône, fait chaud, le sentier ombragé m’apporte un peu de fraicheur, mais ca monte et descend aussi, le sentier laisse sa place au béton tagué à la jonction de l’Arve et du Rhône, pour repartir un peu plus loin rejoindre une place populaire au bord de l’eau. Les rives sont magnifiques avec l’imposant pont Butin qui se découpe en fond. Le sentier se rétrécit et quelques passages me donne du fil à retordre, je passe devant une maison en ruine, là j’enjambe un tronc, là je dois passer face à la falaise vu mon sac le sentier est en pente et pas large, les lézards filent devant moi, ca monte ca descend, là je dois sauter un bon mètre… je vois revenir quelqu’un qui m’avais doublé auparavant, beaucoup moins lourdement chargé que moi, il a essayé de passer mais y a renoncer, je fais pareil…trop dangereux…pffffff. Je reviens sur mes pas et casse la croute devant la maison en ruine…

Je passe sur la rive gauche par le sentier du promeneur solitaire au dessus du mariage des deux eaux. J’ai mal au pied, le cross m’a cassé… Direction Onex par une jolie forêt pleine de haut et de bas. Il se fait tard, je trouve un champs et dodo.  

Jeudi 13.08.09 Onex – Chancy  (~18 kms)         

 

La tente est toujours trempée au réveil, pas le temps de la faire sécher…sac au dos et en avant.

Quelques montées et descentes dans la forêt onésienne et me voilà enfin devant une boissons chaude et un croissant. Ca va un peu mieux, prêt pour la suite. Je marche en direction de Bernex par Cressy, me suis perdu, confondu Aïre et Aire…je redescend en direction du Rhône jusqu’à Aire-la-Ville par la belle, mais chaude campagne genevoise. Très chaud, je me pose chez Alexandre qui tiens une sympathique échope un R d’Epicerie. Je continue par le chemin du Moulin Vert, il fait chaud, une sympathique cycliste tirant sa fille en remorque me dis que je ne pourrais pas passer par le bord du Rhône, une fois de plus je remonte sur la route. Cartigny, Avully ou je me pose rue de la soif, il fait chaud. Je file sur Chancy par la route. Je plante ma tente juste avant la douane du bord du Rhône, je file sur ses rives et discute un peu avec les autochtones en pique-nique à l’embouchure de la Laire,  ils me disent que c’est plus comme avant…mais ca on le sais !

Vendredi 14.08.09 Chancy – Belvédère des Lades (~ 31 kms) 35 degrés

 

Je débute ma journée par une sympathique interview, de Mr. Lafargue de la Tribune de Genève et vers 9h je commence ma journée par le col (6.5 kms) en direction de Valleiry, je ne peux pas passer les défilés près du Rhône. Me formate et je marche, beaucoup de route, pas de trottoir L . Haute-Savoie, Valleiry, (route de Genève) rive droite, Vulbens, Léaz, Bellegarde, me pose vers 15 h, très chaud. Continue direction Arlod (sortie de Bellegarde ou je rejoins le bord du Rhône. Une gentille dame me donne de l’eau, à manger et téléphone à l’office du tourisme pour demander jusqu’ou va le chemin du bord du Rhône, jusqu’à Génissiat normalement. Plus loin je vois Mr Bosson correspondant de presse au Dauphiné Libéré de l’Ain. Bonne rencontre entre le Rhône et une imposante usine de retraitement de déchet. Sac au dos et je file par la promenade du Rhône avec comme objectif le belvédère des Lades, encore dans la forêt, montagnes russes…dur.

Récompense lorsque j’arrive, un promontoire en dessus du Rhône, une vue, des senteurs de pins…trop cool J…je reste là pour la nuit. Je casse un montant de l’armature de la tente et le mp3 veut plus rien savoir, mais l’endroit est magnifique.

Samedi 15.08.09 Belvédère des Lades – Motz (espace sport-nature du Fier) ( ~   32 kms) 36 degrés

 

Je pars vers 8h direction barrage de Génissiat. Encore casse jambes, perdu une fois enjambe des barbelés, terrain gras et glissant jusqu’au barrage que je contourne jusqu’à Génissiat. Je demande mon chemin et encore une fois pas de passage au bord, je remonte sur la route, sinueux et chaud. Je prends la départementale D991 direction Lhôpital (j’espère que ce n’est pas prémonitoire (6 kms) et Seyssel (16 kms) sur une dizaine de kms. Je peux rejoindre le Rhône (bonne descente) au lieu dis Eilloux, route entre rail et Rhône, barrage de Seyssel, et enfin le ou plutôt les villages de Seyssel (Ain et Haute-Savoie). Une bonne panachée et une pizza savoyarde plus tard, je me dirige vers un camping avec dans l’idée de me doucher. Merci au camping « le Nant Matraz qui me laisse utiliser ses installations et m’offre une bière. Ca fait du bien J même au savon de marseille. Je continue rive gauche en direction de Motz, par le vélo-route du Léman à la mer jusqu'à l’embouchure du Fier (Motz) ou je passe la nuit. (sale nuit)

Dimanche 16.08.09  Motz – Vions ( ~ 17.555 kms) 37 degrés

 

Pars vers 7h, sentier cool un bout au bord du Rhône, après ca monte en forêt, perdu dans un champs, je retrouve mon chemin et je bois un café à Serrière en Chautagne. Je redescend en direction du bord du Rhône rive gauche. Chemin dans les champs de maïs, chaud jusqu’au Rhône. Sentier serré mais ombragé et sympathique le long des rives sauvages. Pont de la Loi entre l’Ain et la Savoie sur digue jusqu’à la ginguette de l’Etang Bleu (qui est plutôt vert depuis qu’on y fait passer un peu de Rhône). Superbe endroit les pieds dans l’eau, j’ai mal au mien et vu le temps à l’orage Yohann le sympathique boss du lieu me propose de rester et de dormir dans un mobil-home, j’accepte avec plaisir et gratitude.

Lundi 17.08.09  Vions – Port de Groslée  ( ~ 33 kms) 38 degrés

 

J’ai rendez-vous ce matin à Chanaz avec ma Chérie, suis bien content J, on mange un morceau ensemble, lui donne les photos et c’est repartis…Route  D37, prendre rive droite au pont à les Mures D992 jusqu’à Belley. Vu la chaleur, je décide de couper par la D10 Peyzieu (ca monte) à Glandieu (ca descend), St-Benoît et Port de Grolés (qui a de port que son nom), il est presque 18h. J’ai fait beaucoup de route, dur et très chaud. Je plante ma tente.

Mardi 18.08.09  Port de Grolés – Saint-Sorlin en Bugey ( ~ 29.708 kms) 39 degrés

 

Mon pied est enflé et me fait mal, environ 5 kms au bord du Rhône à côtés des champs de maïs, 5 kms sur la route D19 jusqu’à Flévieu où je demande mon chemin à un paysan qui me dis que c’est passable par le Rhône, je le rejoins et me retrouve sur une digue entre canal et Rhône. Passage devant la tristement célèbre centrale de Crey-Malville, je croise des moutons qui entretiennent les digues (entretien pastoral des digues). Sympa la digue, mais pas d’ombre, très chaud. Petite pause à Briord et je continue sur la digue. Vers 11h15 je ne peux plus passer au bord de l’eau un camping dans la vallée bleue s’approprie le domaine public, patron vraiment pas cool, je bois quand même une bière en vitesse et continue par la digue, très chaud, pas d’air. Je continue par la digue jusqu’à Sault-Brénaz (barrage) ou je voulais me ravitailler, malheureusement tout est fermé. Une famille sympa qui péchait dans le Rhône me donne un peu à boire et à manger et je me décide de continuer malgré la chaleur étouffante. Il est vers les 13h. Je suis le Rhône jusqu’à Brénaz, tout fermé aussi et pas un chat dans les rues. C’est reparti par la route D122 jusqu’à Saint-Sorlin en Bugey, où je trouve enfin un commerce ouvert, j’en peu plus. Je reste jusqu’à 18h sur la terrasse et après avoir vu des membres de la municipalité et leur avoir demandé un endroit pour passer la nuit avec leur accord, il m’indique un chemin qui m’amène au bord de l’eau. Je plante ma tente. Suis resté rive droite.

Mercredi 19.08.09   Saint-Sorlin en Bugey – Loyette   ( ~ 21.217 kms) 40 degrés

 

Départ 7h, bord du Rhône jusqu’au pont, un peu de route et je retrouve un chemin au bord de l’eau. Passage vers la tristement célèbre Tredi (usine pollueuse) jusqu’à Saint-Vulbas (village très fleuris), bord du Rhône aménagé, je le quitte pour aller à l’épicerie-bistrot du village qu’on m’avais dis ouverte, mais po le mercredi L , je continue par la route ( pas possible de passer avec la centrale nucléaire du Bugey à Marcilleux, dont l’unique bistrot du village est fermé aussi… Je continue par la D20 jusqu’à Loyette.

J’ai vraiment mal et mon pied est enflé, je me renseigne si il y a une permanence médicale sur place, nada, une gentille fille me propose de m’amener à Pont de Chéruy, ville plus grande à 3-4 kms plus loin, j’accepte mais ne trouve pas plus de permanence, de plus j’ai r-v à 15h30 avec une journaliste du Progrès de l’Ain. Retours sur Loyette, interview super avec une jeune fille sympathique. Je pose ma tente à Loyette.

Jeudi 20.08.09   Loyette – Décines (Le Grand Large banlieue lyonnaise)  ( ~ 12 kms à pieds jusqu’à Jonage et une dizaine en Land-Rover jusqu’à Décines, clinique du Grand Large)

 

J’ai passé une sale nuit mon pied me fait de plus en plus mal, il est enflé et je ne peu même plus poser le talon en étant couché. Je me décide sérieusement de voir un toubib. Je marche une douzaine de kms, j’en peux plus je tends mon pouce et un routier sympa dans son land m’amène devant la clinique.

Je vois un médecin du sport, après consultation et radio, il me prescrit 15 jours de repos et il me dis que si je repars fort comme ca, be ca reviendra, inflammation, contusion…pas cool L

En sortant je vais voir le Grand-Large et très déçu, mais douleur et sagesse oblige, je décide de rentrer

 

Environ 230 kilomètres rajouté au 175 me font à vue de nez...quelque chose comme.... passé 400 kilomètres au compteur

 

 

 

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